S'ancrer dans un village au nord de Lanaudière, dans la Matawinie,
avec une activité agricole qui fait du sens: voilà notre projet.
«Moins de temps devant l'écran, plus de temps dans les champs»: partant de ce désir, nous nous sommes plongé les mains dans la terre et dans les ruches, accumulant en chemin quelques échardes et quelques piqûres, pour notre plus grand plaisir.
Dans ce beau coin de pays, pas de grande monocultures de maïs ou de soya, donc pas de grandes étendues de pesticides. Notre miel est brut (non chauffé, le moins transformé possible) et sans résidus de pesticides ni, comme dans les miels urbains, de résidus de contaminants atmosphériques.
De retour en milieu rural après 20 ans d'une vie adulte passée à Montréal, nous n'avons pas acheté de deuxième voiture, ni de quatre-roues, ni de camion. Parce que s'ancrer dans le territoire, ça peut aussi se faire sans la médiation d'outils qui nous éloignent d'un contact harmonieux avec le reste du vivant.
S'occuper d'un rucher d'une trentaine de colonies, c'est beaucoup de travail, surtout en adoptant des pratiques réellement écologiques. Sans la communauté incroyable du village de Ste-Émélie-de-l'Énergie, nous nous serions senti isolés, nous aurions jeté l'éponge. Justine, Myriam, Gab, Jérémie, Hermon, Annie, Hind, Pierre, Riel, Josée, Marie-Laurence et tous les autres, merci d'être là avec vos projets inspirants!